Les budgets annuels, les plans moyens termes et les choix stratégiques élaborés par la direction générale et validé par le conseil d’administration, sont déclinés dans chaque société du groupe.
Malheureusement, c’est trop souvent l’intérêt de l’actionnaire et de ses dividendes qui est prépondérant, au détriment des choix stratégiques et des intérêts des salarié·e·s de Safran.
Nous regrettons que ces décisions soient actées sans prise en compte de l’expérience et de l’expertise des salariés. En effet, ces derniers sont primordiaux dans les choix stratégiques du groupe.
Comment concevoir de poursuivre cette conception élitiste du pouvoir économique ?
Face à cette concentration du pouvoir dans les mains des fonds d’investissements, la liberté de chacun devrait être renforcée pour enrichir la prise de décisions : par un droit d’expression renforcé, la prise en compte des avis et la confrontation collective.
C’est un véritable « dispositif d’alerte » qu’il faudrait instituer en amont des choix techniques et industriels. L’aéronautique doit porter cette exigence de fiabilité, de qualité et de sécurité qui a fait son prestige.